Villa Långbo
« En tant qu’architecte, je m’intéresse à la relation entre l’Humain et la nature. Comment le bâtiment ne crée pas de barrière entre la nature et l’Humain, mais encourage le contact direct vers la nature.
La villa est située sur l’Île de långholmen sur la pointe Ouest de l’Île. Elle est exposée aux vents de l’Ouest. La villa est juste à l’intérieur de la forêt, à proximité de la limite. Quelques parties sont visible depuis la mer, mais depuis la villa la vue sur la mer s’ouvre sans entrave. Le bâtiment est le centre d’une ferme, mais il est actuellement utilisé comme résidence de vacances. Une partie des locaux peut être transformée en espace de production. Le mauvais gel de la mer, lorsqu’il n’y a pas d’accès par bateau ou par ski, empêche l’utilisation du bâtiment toute l’année.
Concepts et principes fondateurs :
- Avoir un impact insignifiant sur l’environnement. Après le passage du temps, il ne restera presque aucune trace pour les archéologues du futur.
- Un espace de « concorde » avec la nature : l’abri doit se trouver juste au cœur de la nature, avoir une structure basique et Low-Tech
- Une division simple de l’espace : public/privé
Lorsqu’un Humain découvre une terre « vierge » et décide de s’y implanter, il délimite l’espace, défini sa zone de confort. C’est une pratique ancestrale. La sécurité n’est pas rendue possible par l’isolation, le retranchement ; elle est intrinsèquement liée à la place que nous occupons au sein de l’environnement. Isolés, nous sommes ignorants de la marche du monde. Une fois à l’intérieur, nous sommes éclairés.
Le concept s’impose comme une évidence lorsqu’il est mis en oeuvre de la manière la plus profane, sans raffinement, en utilisant simplement des matériaux bruts et des structures basiques. La technologie nous sépare de l’environnement et nous entretenons uniquement un rapport sensoriel avec la réalité.
l’Homme, comme tout animal, a besoin d’un abri, d’un foyer pour lui et les siens. Il a également besoin d’intimité, Un finlandais, par exemple, aura besoin d’un sauna et d’un espace pour cuisiner ; Tout cela dans le but de se réunir. Cette rencontre est absolument différente lorsqu’elle a lieu dans la nature, il n’y a pas de superflu, elle se déroule de la même manière aujourd’hui, hier ou demain.
Ainsi, l’architecture, depuis ce point de vue, ne réside plus dans l’utilisation d’une technologie de pointe ou dans l’apport de détails sophistiqués; Alors l’expérience devient tangible, réelle. Bien sûr, le bâtiment doit s’adapter aux conditions climatiques et spatiales du site. En réalité, personne ne soit bâtir ce type de construction. L’idée est acceptable, en principe, puis elle est confrontée à tous ces procédés et systèmes qui nous facilitent l’existence, la rendent confortable. Tous ces modèles, toutes ces idées ne trouvent pas racine dans les fondamentaux de l’existence Humaine.
Pour les finlandais, comme pour tout autre peuple « primitif » tout cela reste possible. La muraille culturelle, technologique et conceptuelle qui les sépare de la nature reste poreuse.
La prospérité et l’exigence même des Hommes repose sur l’environnement, sur la « nature », sur sa diversité et sur la finitude de ses ressources. En cela, l’architecture se doit de rétablir une vérité essentielle dans les esprits humains : Nous n’existons qu’en tant que partie d’un écosystème complet. » O. Koponen
traduit et adapté de l’anglais.
Villa Långbo
« En tant qu’architecte, je m’intéresse à la relation entre l’Humain et la nature. Comment le bâtiment ne crée pas de barrière entre la nature et l’Humain, mais encourage le contact direct vers la nature.
La villa est située sur l’Île de långholmen sur la pointe Ouest de l’Île. Elle est exposée aux vents de l’Ouest. La villa est juste à l’intérieur de la forêt, à proximité de la limite. Quelques parties sont visible depuis la mer, mais depuis la villa la vue sur la mer s’ouvre sans entrave. Le bâtiment est le centre d’une ferme, mais il est actuellement utilisé comme résidence de vacances. Une partie des locaux peut être transformée en espace de production. Le mauvais gel de la mer, lorsqu’il n’y a pas d’accès par bateau ou par ski, empêche l’utilisation du bâtiment toute l’année.
Concepts et principes fondateurs :
- Avoir un impact insignifiant sur l’environnement. Après le passage du temps, il ne restera presque aucune trace pour les archéologues du futur.
- Un espace de « concorde » avec la nature : l’abri doit se trouver juste au cœur de la nature, avoir une structure basique et Low-Tech
- Une division simple de l’espace : public/privé
Lorsqu’un Humain découvre une terre « vierge » et décide de s’y implanter, il délimite l’espace, défini sa zone de confort. C’est une pratique ancestrale. La sécurité n’est pas rendue possible par l’isolation, le retranchement ; elle est intrinsèquement liée à la place que nous occupons au sein de l’environnement. Isolés, nous sommes ignorants de la marche du monde. Une fois à l’intérieur, nous sommes éclairés.
Le concept s’impose comme une évidence lorsqu’il est mis en oeuvre de la manière la plus profane, sans raffinement, en utilisant simplement des matériaux bruts et des structures basiques. La technologie nous sépare de l’environnement et nous entretenons uniquement un rapport sensoriel avec la réalité.
l’Homme, comme tout animal, a besoin d’un abri, d’un foyer pour lui et les siens. Il a également besoin d’intimité, Un finlandais, par exemple, aura besoin d’un sauna et d’un espace pour cuisiner ; Tout cela dans le but de se réunir. Cette rencontre est absolument différente lorsqu’elle a lieu dans la nature, il n’y a pas de superflu, elle se déroule de la même manière aujourd’hui, hier ou demain.
Ainsi, l’architecture, depuis ce point de vue, ne réside plus dans l’utilisation d’une technologie de pointe ou dans l’apport de détails sophistiqués; Alors l’expérience devient tangible, réelle. Bien sûr, le bâtiment doit s’adapter aux conditions climatiques et spatiales du site. En réalité, personne ne soit bâtir ce type de construction. L’idée est acceptable, en principe, puis elle est confrontée à tous ces procédés et systèmes qui nous facilitent l’existence, la rendent confortable. Tous ces modèles, toutes ces idées ne trouvent pas racine dans les fondamentaux de l’existence Humaine.
Pour les finlandais, comme pour tout autre peuple « primitif » tout cela reste possible. La muraille culturelle, technologique et conceptuelle qui les sépare de la nature reste poreuse.
La prospérité et l’exigence même des Hommes repose sur l’environnement, sur la « nature », sur sa diversité et sur la finitude de ses ressources. En cela, l’architecture se doit de rétablir une vérité essentielle dans les esprits humains : Nous n’existons qu’en tant que partie d’un écosystème complet. » O. Koponen
traduit et adapté de l’anglais.